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Cossacks ou comment faire la guerre en format XXL. Alors que la plupart des jeux de stratégie en temps réel se contentent d'aligner au mieux quelques dizaines d'unités sur des maps relativement exiguës, ici on a le droit à de vrais affrontements à coup de centaines, voire, milliers d'unités sur des cartes gigantesques.
Bon graphiquement les unités sont en sprites 2D mais sur des cartes en relief. Ces volumes ne sont pas que esthétiques mais ont un réel impact sur le jeu. Occuper une position en hauteur par exemple procure des avantages non négligeables face a des adversaires restés en contrebas.
Mais comment gère-t-on plusieurs milliers d'unités sans perdre totalement le file ? Et bien en formant des détachements regroupant le même type d'unité que l'on peut disposer en ligne (formation type du XVIe et XVIIe où la puissance de feu dépendait du nombre d'hommes que l'on pouvaient aligner de front) ou en carré.
La quantité est également présente au niveau de la diversité des unités. Bien sûr on a du troupier de base armé d'une pique, des arquebusiers, toutes sortes d'unités de cavalerie et d'artillerie et des navires de guerre pour les cartes maritimes.
Il y a aussi profusion de factions jouables (quasiment une vingtaine de puissance Européennes, Nord africaine et Ottomane) avec des nuances dans les caractéristiques de leurs troupes de base et ayant chacune une ou plusieurs unités spéciales (ah le hussard ailé polonais !).
Les ressources qui sont disséminées un peu partout sur le territoire immense sont de plusieurs type, et un déséquilibre ou une carence de l'une d'elle peut fortement réduire vos capacités de production.
Au niveau tactique il faut bien prendre en compte l'immensité des cartes et le brouillard de guerre associé à une vitesse de déplacement lente des vos combattants de base. Il ne faut pas envoyer n'importe où le gros de ses troupes au risque de voir débouler sur ses arrières l'armée adverse.
L'aspect recherche et développement enrichie considérablement le gameplay et on tente rapidement d'atteindre l'ultime XVIIIe qui permet de produire les armées les plus puissantes.
Dans les parties escarmouche tout est question de mesure et d'équilibre entre la production d'unités rapidement et à bas coût, la recherche de troupes plus puissantes ou le développement d'une économique compétitive. C'est ce mode escarmouche qui est le plus intéressant tant il y a d'options et de paramètres possibles pour les batailles (parametre le type de carte, la quantité de ressources, la présence de mer ou non). Et hop, c'est parti pour plusieurs heures de bataille.
Editeur : CDV
Développement : GSC Game World
Configuration requise : tournait plutôt bien sur mon P2 350Mhz de 1998.
Prédécesseurs :
Successeurs : la série des Total War pour la partie Bataille alignant des milliers de soldats en formation
Pour y jouer aujourd'hui :
Il marche très bien sous XP, et on peut encore le trouver en vente à petit prix en neuf, ce qui montre le succès d'un jeu qui a aujourd'hui plus de 10 ans.
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